Bonjour
L’Univers est si vaste qu’il n’est pas évident d’intégrer son existence dans nos pensées. Même si nous sommes intuitifs et avons la capacité de nous visualiser dans cet ensemble, notre lobe temporal gauche ou cerveau gauche, celui qui nous conduit au raisonnement, à la concrétisation, est encore très présent.
Pourtant chaque jour nous avons « une piqûre de rappel » puisque le nom des jours calendaires fait référence à celui d’une planète du Système Solaire. Lundi est associé à la lune, mardi à Mars, mercredi à Mercure, jeudi à Jupiter, vendredi à Vénus, samedi à Saturne et dimanche au Soleil. Cette appellation n’est pas récente, elle date de l’époque romaine. A chaque astre et planète était associé un Dieu qu’ils pouvaient ainsi honorer selon les jours de la semaine. Cette structure calendaire est parvenue jusqu’à nous, même si nous en avons oublié la signification initiale.
La détermination du dimanche de Pâques se fait aussi selon une coutume très ancienne, en lien avec les cycles lunaires. Il est le premier dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps du 21 mars. La première pleine lune après cette date ayant été cette année le 7 avril, le dimanche de Pâques a été fixé au 12 avril.
Alors, qu’avons-nous de concret, de palpable susceptible de nous relier à l’Univers?
Ce sont les météorites, ces cailloux « tombés du ciel », ces pierres extra-terrestres venant de l’Espace.
Il en existe de toute taille : grosses ou minuscules, voire sous forme de poussières lorsqu’elles sont désagrégées lors de leur passage dans l’atmosphère ( l’ enveloppe gazeuse de protection de la vie sur terre). Les scientifiques les répertorient et les examinent avec attention car elles donnent des informations sur la composition et l’histoire des origines de la matière solide dans le système solaire, et donc aussi sur les matériaux composant le centre de la Terre.
Ils estiment à environ 40000 tonnes la quantité de poussières extra-terrestres tombant sur terre par an, soit environ 4 particules par heure et par km2 de surface terrestre. Les plus grosses proviennent de la Ceinture d’Astéroïdes située entre Mars et Jupiter (voir le précédent article »Le confinement et l’Univers »). Elles ne sont pas toutes énormes, heureusement.Cependant même de petites tailles, elles occasionnent des secousses quand elles traversent l’atmosphère. Leur trajectoire peut être visible à l’oeil nu.
Je vous invite à aller voir sur internet la vidéo de la météorite qui a explosé au dessus de Zagreb en Croatie tout récemment le 28 février 2020. Les secousses n’ont pas été produites par le choc de la pierre avec le sol, mais justement par l’onde de choc créée par son explosion lorsqu’elle a traversé l’atmosphère.
Elles impactent aussi les autres planètes du système solaire, même la lune dont les cratères visibles à sa surface en sont la preuve. Sont aussi touchés les engins spatiaux qui tournent dans le Cosmos.
Un certain nombre d’entre elles, les plus petites, n’arrivent pas à traverser notre couche protectrice et explosent complètement. A ce moment là, leur matière se désagrège et il ne reste plus qu’une trace de lumière visible à l’oeil nu. Ce sont les fameuses étoiles filantes, auxquelles on donne le nom d' »étoiles » en raison de leur forte lumière. Il y en a tout le temps, mais on les voit bien chez nous chaque année entre le 17 juillet et le 24 août, surtout autour du 12. A cette époque, dans sa route annuelle autour du soleil, la Terre traverse une zone de débris plus ou moins denses, plus ou moins gros (morceaux de planètes ou de comètes), attirés par sa gravitation. En pénétrant dans l’atmosphère à environ 70km/seconde elles s’enflamment. C’est leur queue lumineuse qui semble arriver jusqu’à nous.
Les météorites tombent au hasard à la surface de la terre dans les océans ou sur le sol. Elles sont alors souvent perdues parmi les roches terrestres. Il existe environ 2500 vraies météorites enregistrées, trouvées en dehors des déserts et bien plus dans ces derniers, environ 15000 fragments, car plus faciles à repérer en l’absence de végétation. Il existe trois grandes catégories de ces pierres du ciel selon leur matière. Parmi celles composées de fer et de nickel appelées « fers météoritiques ou sidérites, il y a une catégorie qui fait particulièrement rêver car elles montrent après traitement de leur surface à l’acide nitrique, de fines striures parallèles ou entrecroisées, comme un »code secret extraterrestre ». Les plus fréquentes et les plus grosses sont des météorites pierreuses ressemblant aux roches terrestres. Enfin le dernier groupe a une composition mélangeant celle des deux précédents.
Si après le confinement, vous souhaitez faire une « chasse au trésor de météorites », je vous invite à aller voir sur internet le site de la famille Carion, père et fils, les spécialistes des météorites : « Carion Météorites« . Vous y découvrirez comment les reconnaître, comment en trouver. Outre leurs recommandations, un autre moyen pour les distinguer d’une pierre terrestre est de mesurer leur vibration qui est particulièrement élevée.
La photo ci-dessus est celle d’un fragment de météorite reposant sur un amas de sable compressé. C’est un cadeau d’amis qui l’ont trouvée dans le désert de Libye, il y a un certain nombre d’années, à l’époque où il était possible d’aller dans cette Zone. La vitesse avec laquelle elle a touché le sol et la forte chaleur diffusée ont provoqué la concrétion du sol dans le cratère creusé et autour. C’est la raison pour laquelle ce morceau se trouve « posé » sur un champignon jaunâtre: le sable compressé .
Les fragments de terres compressées s »appellent des Tectites (voir exemples sur photo ci-dessous). Elles sont opaques, comme le sable sur la photo, ou vitreuses et translucides. Leurs couleurs dépendent du type de sol transformé. On parle ainsi de Libyte (au milieu, translucide jaune), de Moldavite (de Tchéquie, vert vitreux à translucide, à gauche), de Tectite de Thaïlande (noir ,à droite). Ces morceaux sont différentiables des roches traditionnelles par leur faible densité.
J’ai ajouté en haut de la photo deux morceaux de Fulgurites. Elles ont une certaine parenté avec les météorites puisqu’elles ne proviennent pas de phénomènes terrestres. Ce sont des roches qui ont été frappées par la foudre. De ce fait par leur fusion elles ont perdu leur densité et ont formé des tubes. Sur la photo on voit bien la forme en tube de celle posée sur le cristal.
Quand on prend conscience de ce que sont les météorites, la vision de notre Existence ne peut qu’en être bousculée.
Elle l’est déjà avec le confinement. Cette situation exceptionnelle nous amène à réfléchir à ce qu’est la Nature pour nous. Alors que notre liberté est momentanément perdue, la sienne est retrouvée pour la grande joie des animaux et des végétaux. Faut-il systématiquement que l’un la perde pour que l’autre la gagne? N’est-ce pas le moment pour la Conscience de mettre à profit ce vécu actuel pour orchestrer des pensées nouvelles et engager des actions différentes intégrant la notion de groupe, de collaboration avec les autres règnes de la Nature, chacun contribuant à sa façon au développement de l’ensemble ? Car ne sommes-nous pas du même Univers, tous tributaires de ses évolutions?
Avoir envie de prendre un morceau de météorite dans la main, c’est donc poursuivre ce cheminement de Conscience. Ce geste d’attirance signifie être prêt à s’ ouvrir au Cosmique, à réaliser son appartenance vraie à ce Grand Tout dont on a entre les mains un morceau. Sa présence tangible favorise la compréhension de notre position sur Terre et les courants reçus : les pieds sur le Sol, recevant les énergies ou ondes telluriques, le reste du corps dans l’Espace, recevant les énergies ou ondes cosmiques, comme les reçoivent aussi tous les éléments de la Nature.
Prenez soin de vous.